
C’est la recommandation du Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE) dans son rapport publié le 16 janvier 2025. Elle rejoint les propositions formulées par la FWSP dans son mémorandum 2024.
Le KCE souligne la difficulté à concilier les préférences des patients pour leur fin de vie avec les impératifs de l’accompagnement médical. Il met également en avant les défis liés à l’articulation entre cet accompagnement et le soutien informel disponible. En effet, certains patients ont besoin de soins très spécialisés ou très techniques qui dépassent les capacités des prestataires de première ligne. D’autres vivent seuls et redoutent de rester à la maison sans une présence constante. Pourtant, ils ne peuvent entrer en institution, car ils ne répondent pas aux critères d’admission. L’offre de soins palliatifs actuelle ne permet pas toujours d’apporter une réponse adéquate aux situations extrêmement diverses qui se présentent.
Le KCE suggère de renforcer les soins palliatifs sur l’ensemble du territoire belge. Il propose aussi de développer une offre palliative à 360 degrés avec :
- Des services résidentiels non médicalisés, où des bénévoles formés aux soins palliatifs assureraient une présence permanente et une aide pratique (activités de la vie quotidienne, démarches, etc.) ;
- Des services résidentiels médicalisés, avec présence 24h/24 de prestataires infirmiers spécialisés en soins palliatifs ;
- La possibilité de dispenser les soins palliatifs dans le cadre de l’hospitalisation à domicile ;
- La possibilité de dispenser les soins palliatifs à l’hôpital de jour ;
- Des consultations transmurales permettant aux patients ambulatoires de bénéficier de l’expertise très pointue qui existe à l’hôpital.
Dans son rapport, le KCE insiste également sur la nécessité de renforcer le soutien spécifique des (aidants) proches.
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